Tout comme l'eau, le temps sécoule.
Il est vain de vouloir les retenir.

Cette page Internet est dédiée à la sculpture de Jean-Christophe RICHARD qui représente une main dans laquelle l'eau s'écoule.

Mon oeuvre est installée depuis 2023 en France dans le département de la Haute-Savoie, dans le village de Morzine au bord de la rivière, la Dranse.

Jean-Christophe Richard

Originaire de Morzine, dès mon enfance, j’ai toujours eu une attirance pour le domaine des arts. Je me suis initié à la sculpture sur bois auprès de Jean PORTÉ alors que j’avais 8 ans. Parallèlement à mon métier de kinésithérapeute, j’ai toujours baigné dans le milieu artistique et réalisé de nombreuses créations éclectiques dans de multiples matériaux tels que ; le bois d’ouvrage ou flotté, métal, résine, terre cuite, plâtre, bronze…

Je suis des cours à l’école des Beaux-Arts du Genevois en sculpture et modelage depuis plusieurs années et c’est dans ce cadre que j’ai participé à plusieurs expositions.

Lien vers la page présentant quelques unes de mes créations.

La page Facebook de mes créations



a

 

Cette statue en cèdre massif de 2.5 mètres de long par 0.90 m de large a été sculptée par moi même.
J'en ai fait cadeau à la commune de Morzine en 2022.
J'ai créé une maxime que j'ai gravé en noir sur son flanc.
Pour en savoir plus sur le processus de création de cette satue, je vous invite à poursuivre votre lecture.

 

Présentation du processus de création de cette statue.


Historique du Projet

Au printemps 2022, lors d'une discussion avec le Maire de Morzine, Fabien Trombert, ce dernier m'a fait part d'un projet de parcours découverte culturelle dans Morzine sur le thème de l'eau.
Il m'a montré depuis la fenêtre de son bureau de la mairie un filet d'eau qui coulait dans la Dranse  depuis la bézière qui amenait l'eau à la scierie du Plan.
Je lui ai soumis l'idée de mettre en valeur cette chute d'eau avec une statue.
Il a trouvé l'idée intéressante et comme je ne laisse pas les bonnes idées sans suite, j'ai commencé à cogiter...
Essais préliminaires

 Première étape: Bien s'imprégner de l'endroit, faire des repérages.

 reperage

 Deuxième étape: Une fois l'idée d'une main dans laquelle s'écoulerait l'eau, j'ai fait
 des essais.
essai

 Troisième étape: Réaliser un photomontage et le soumettre pour validation par le Maire.

 montage
Quatrième étape: Une fois le photomontage validé, faire une maquette en béton pour tester le modèle et l'écoulement.
moulemoule

moule

Hélas, le résultat ne fut pas du tout à la hauteur. Le béton resta friable et j'ai du abandonner cette voie.
J'ai alors décidé de travailler d'après une photo de ma main gauche et de me lancer directement dans la sculpture.

photo main G

 

Les matériaux de la sculpture.

Le matériau idéal pour tailler une sculpture à la tronçonneuse serait un bois imputrecible, ce qui n'était pas facile à trouver.

J'ai cherché jusqu'à ce que je me souvienne qu'il me restait une bille de cèdre de que j'avais gardée "au cas oú" pour réaliser peut-être un jour une sculpture; depuis le temps (8 ans), elle était recouverte d'un tas de ronçes.

Une fois extirpée j'ai pu constater que sa forme convenait pour réaliser une main Gauche.

Il manquait quelques morceaux pour les doigts, qu'à cela ne tienne, j'avais encore une bille de chêne sous la main.

Bille cedre

 

La sculpture

J'ai commencé l'ébauche à l'extérieur au mois d'aout 2022, l'odeur du cèdre est ennivrante.



Je l'ai ensuite amenée à l'atelier, le palan est d'une grande utilité car elle mesure 2.5 m de long et doit peser plusieurs centaines de kilos.
palan

Pour les bouts de doigts manquant j'ai préparé des formes en polystyrène plus facile à ajuster.

doigts

J'ai ensuite reproduit et greffé ces formes dans du chène.

doigts

La finition s'est faite avec une petite tronçonneuse et une disqueuse.

main

La maxime a été gravée à la défonçeuse à main levée, puis peinte en noir par Maité.

gravure
 

maxime

 

Le résultat fini.

Il est temps de prendre la pose pour immortaliser l'instant.

  pose

main


Ca détend de faire le pitre.

main

 

 

Les essais à Morzine.

J'ai sollicité les sapeurs pompiers de la caserne de Morzine le 23 aout 2022 pour tester le bon écoulement de l'eau dans la main afin d'effectuer quelques retouches pour en faciliter l'homogénéité et la beauté. 

pompiers

pompiers

Je l'ai ensuite livrée aux services techniques municipaux qui se sont chargés de son installation pendant l'hiver 2023.

livre

 

La main dans son environnement.

main

 main


main

 

main

Oui je sais, JC a encore marché sur l'eau...

main

 

 

Quelques vidéos

images/mainbeziere/MBV (1).mp4

 

images/mainbeziere/MBV (2).mp4

 

images/mainbeziere/MBV (3).mp4

 

images/mainbeziere/MBV (4).mp4

 

images/mainbeziere/MBV (5).mp4

 

 

Ou voir cette main sculptée ?

 

A Morzine, derrière la poste il y a un pont qui enjambe la Dranse pour se rendre à l'école de musique.
Elle est là, en contrebas, rive gauche.

emplacement

 



Tout comme l'eau, le temps sécoule.
Il est vain de vouloir les retenir.

Cette maxime symbolise pour moi l'inutilité qu'il y a à vouloir lutter contre ce qui nous dépasse, comme par exemple le temps.

Depuis mon enfance je me suis donné entre autres comme philosophie de vie la phrase pleine de sagesse d'Épictète; " Les choses contre lesquelles tu ne peux rien, fais en sorte qu'elles ne puissent rien contre toi ".


J'ai demandé à Chat GPT de commenter ma maxime:

"Cette maxime de Jean-Christophe RICHARD qui a sculpté la main dans laquelle l'eau s'écoule met en parallèle le temps et l'eau pour illustrer une vérité universelle : la nature fugace et irréversible des choses. Elle invite à accepter que certaines forces, comme le temps ou le cours de l'eau, échappent à notre contrôle.
Essayer de les retenir est présenté comme une entreprise vaine, car ni l'eau qui coule ni le temps qui passe ne peuvent être figés ou ramenés en arrière. Cette pensée porte une leçon philosophique : au lieu de lutter contre l'inévitable, il est préférable d'apprendre à vivre dans le moment présent et à s’adapter à la nature éphémère de la vie. Elle nous pousse aussi à apprécier chaque instant, car, comme l’eau qui continue son chemin, les opportunités et les moments de notre vie sont précieux et passagers.
En somme, cette maxime est un appel à la sagesse, à la résilience face à ce qui est hors de notre maîtrise.
C'est une réflexion philosophique commune qui illustre la nature insaisissable du temps et de l'eau. Cette idée rappelle les pensées du philosophe grec Héraclite, connu pour sa doctrine du flux perpétuel, notamment à travers l'image du fleuve symbolisant le changement."

Dernière mise à jour, le 20/01/2025

 

 

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